Glyphosate : où en est-on du projet de l’interdiction ?

Publié le : 27 décembre 20194 mins de lecture

Le glyphosate est de nos jours la molécule de synthèse la plus célèbre en France et peut être aussi en Europe. Cette molécule est le principe actif de l’herbicide le plus vendu en France et dans le monde entier. Cet herbicide fait aujourd’hui débat car il serait néfaste pour l’Homme et pour l’environnement.

C’est quoi le glyphosate

Cet herbicide fut mis sur le marché en 1974 par une société américaine. Et depuis le début des années 2000 il connait un France succès. Pour cause son prix très bas par rapport à ses concurrents. De plus son action est presque immédiate, permettant de semer quelques jours seulement après la pulvérisation. Alors qu’avant il fallait attendre des semaines voire des mois après la pulvérisation des herbicides avant de pouvoir cultiver de nouveau sur les champs. Ces bienfaits semblent incroyables, mais depuis quelques années cet herbicide est sous la menace de ce que l’on appelle la loi glyphosate.

Les effets néfastes probables du glyphosate

Les agriculteurs l’ont alors largement adopté, qui l’utilisent sur les champs de blé, d’avoine, de colza, de mais et bien d’autres. Cependant lors d’analyses effectués sur des échantillons d’urine ont relevé des traces de glyphosate. D’autres analyses ont aussi prouvé la présence de cette molécule dans les aliments que nous consommons. Cela peut s’expliquer par le fait que l’herbicide ait été pulvérisé quelques seulement avant de semer les graines. Ainsi le glyphosate ne s’est peut-être pas totalement dégradé. Cette molécule est également suspectée d’être cancérigène, ce qui a ameuté la foule.

Cela a eu pour conséquence la volonté de certaines personnes à promulguer une loi glyphosate. Le président, en 2017 Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré sa volonté d’interdire d’ici 3 ans si d’autres alternatives sont trouvées. On est maintenant trois ans après, et où en est-on ?

Où en est-on aujourd’hui ?

En janvier 2019, le président français est revenu sur cette déclaration. Son avis est que trois ans étaient un délai trop court, et que l’on ne peut pas se passer du glyphosate du jour au lendemain, au risque de mettre en péril notre agriculture. Puis le 21 février 2019, lors de l’assemblée nationale, on est revenu sur ce débat. Mais le gouvernement et sa majorité n’ont pas souhaité intégrer cette loi.

La plus grande menace que présentait cette était l’avis des agriculteurs. On avait peur que la transition soit trop brusque et qu’ils s’y opposent radicalement. Mais depuis 2017, ces agriculteurs se sont petit à petit fait à l’idée d’utiliser un herbicide plus écologique et moins dangereux.

D’ailleurs les personnes favorables à l’interdiction de cette molécule ont déjà proposé un plan d’accompagnement technique et économique aux agriculteurs pour les aider à modifier leur production.

Ainsi il semble que même d’ici 2020 ou même dans 3 ans, on ne soit pas encore débarrassé du glyphosate. La faute sur le statut encore flou de cette molécule, si ses effets néfastes probables sont véridiques. De plus nombreux sont les agriculteurs qui craignent une concurrence déloyale si le glyphosate était interdit en France et pas dans le reste de l’Europe.

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